La  Mauritanie venait  d’organiser le 23 Novembre 2013 dernier   des élections municipales et législatives boycottées par une frange importante de l’opposition pour des raisons encore d’actualité, il s’agissait du manque de transparence, des prises de décisions unilatérales et autocratiques  du pouvoir du général Aziz   sans en aviser la classe politique, les  associations des droits de l’Homme, les syndicats et l’ensemble de la société civile.

  Malgré ce manque de transparence,  et d 'inégalité  devant les urnes, le général a  amplifié les injustices à sa faveur, juste à la veille de ces élections municipales et législatives  de Novembre 2013 par des nominations dans toute l’administration territoriale, dans les commissariats, dans les hautes hiérarchies de l’armée pour consolider les fraudes et l’achat des consciences  avant le  prétendu cirque électoral que vous connaissez la suite.   Néanmoins à la recherche d’une certaine crédibilité internationale et par  la volonté malveillante  de quelques-uns de nos hommes politiques prêts à prendre l’appât de n’importe quel hameçon, se sont retrouvés coincés candidats à la députation ou aux municipales à n’importe quel prix sans même une convergence de vue minimale pour  une élection transparente, sans parler de la ruse des interminables reports  et de ces rencontres maquillées  sans rendement du pouvoir  autocratique du général Aziz Nous avons tous  appris en épistémologie que les expériences premières sont erreurs premières, ces mêmes scientifiques nous disent qu’il faut psychanalyser ces connaissances premières avant d’en faire des vérités qui pourront servir l’humanité. Nos politiques  ont -ils un minimum de sens de discernement entre le mal et le bien ?   Loin de moi de donner encore une fois une leçon à notre opposition amorphe, anesthésiée par le Général Ould Abdel Aziz, mais leurs premières expériences  en politique doivent naturellement servir à quelque chose. Que peuvent attendre  nos politiques d’un dialogue avec un sourd muet, qui détient tous les leviers et fait de ce pays ce qu’il veut sans même rendre compte à son peuple ?   Il ne fallait pas  vous le faire comprendre par un dessin depuis un certain temps que le général  est en campagne,(l’incendie du Wharf, la visite à   Rosso, la calamiteuse rencontre avec la jeunesse ...) autant de sorties et d’improvisations qui vous laissent  de marbre sans que vous ne secouez le cocotier pour crier au  voleur.   Non, chers compatriotes, un peu de courage et sauvons les meubles et je suis contraint encore de citer comme exemple notre camarade Biram Ould Dah Ould Abeid bien que cela déplaise à ceratins mais la vérité est tétue.   Au moins lui, n’attendant pas ,  bien entendu de l’exemplarité et de la transparence d’une élection présidentielle digne de ce nom s’est donné les moyens et  la peine d’aller au contact de  la Mauritanie profonde , d’anticiper sur l’achat des consciences et de s’enquérir des véritables préoccupations et problèmes de nos compatriotes abusés par le pouvoir du  Président Ould Abdel Aziz, arrivé au pouvoir par un putsch militaire le 06 Aout 2008 ne l’oublions surtout pas et dans quelles conditions  est il est arrivé à cette maison ocre devenue complement rouge.   Ma question est simple, que vaut –il attendre de votre soi disant dialogue avec le général ? N’est –il pas urgent pour vous, au moment  ou il est encore temps de battre le fer  pendant qu’il est chaud ?   Pouvez-vous accepter de valider notre CENI ou l’écrasante majorité de sa composition ne sait même pas faire une règle de trois à plus forte raison nous donner des résultats en temps et en heure  avec des pourcentages corrects ?   A vous entendre dans les  rues de Nouakchott, dans les réunions politiques, j’ai l’impression  que la situation du pays ne vous semble pas être assez préoccupante ni urgente et votre lenteur et prise de décision inquiétent les Mauritaniens toute couche confondue.   Il est temps que le consensus soit trouvé plutôt entre vous  avec  ce candidat qui vient de se lancer, seule la Mauritanie et les Mauritaniens pourront y gagner puisqu'il n 'y a rien à attendre du pouvpoir , encore une fois décolonisons nos consciences et comme le disait l'autre disciplinons nos colères pour avancer vers la candidature unique.   Il ne servira à rien d’attendre. Le tigre ne proclame pas sa «  tigritude », il se jette sur sa proie. Faites le Mr les tigres.   Si vos expériences doivent  vous servir n’attendez rien d’un dialogue quelconque, prenez le taureau par les cornes   et engagez-vous  en prenant le peuple à témoin comme le fait si bien le général  Biram Ould Dah Ould Abeid à la rencontre des Mauritaniens opprimés.   Sidi Ould Baye

Patriote incontestable