L’Etat mauritanien n’est pas raciste ! |
ëàLa Mauritanie est une République Islamique, indivisible, démocratique etàsociale. La République assure àtous les citoyens sans distinction dâorigine, de race, de sexe ou de condition sociale lâégalité devant la loi. Toute propagande particulariste de caractère racial ou ethnique est punie par la loiàûàArticle 1 de la Constitution de la République Islamique de Mauritanie Après dix huit ans de lâEtat-Nation et du Parti-Etat, la Mauritanie, àlâinstar des anciennes colonies françaises, a connu àplusieurs âârévolutions de palaisââ souvent absurdes et parfois utiles et nécessaires. Les plus récentes, en date, sont celles de 2005 et 2008. La première a permis dâarracher le pays àune tyrannie qui paraissait sans fin, la seconde, quant àelle, a permis la préservation et la consolidation du système démocratique mis en place après la chute de la dictature et freiné par des ââfidèlesââ passéistes. Ces deux changements ont été menés par le même officier, en lâoccurrence Mohamed Ould Abdel Aziz mû par un dessein patriotique qui a reçu lâadhésion de toute la classe politique nationale. Lâofficier a quitté lâuniforme et le palais pour se présenter au même titre que les autres candidats àla présidentielle de 2009 organisée par un gouvernement dâunion nationale où les portefeuilles de la défense, de lâintérieur, des finances, de la communication et autres étaient détenus par lâopposition, qui avait également la présidence et les deux tiers de la CENI. Après le Père Fondateur Moktar Ould Daddah, seul le président Aziz est allé àla rencontre des gens dans la Mauritanie profonde, directement et sans interlocuteur. Son discours révolutionnaire et son attitude progressiste favorable aux plus démunis et aux opprimés, ont gagné les cà urs et les esprits. Les observateurs sont quasi-unanimes pour reconnaitre les qualités intrinsèques deàlâhomme et sa capacité de diriger lâEtat. Quel est donc le ââsecretââ de cet homme qui a réussi, pour la première fois, àfaire de lâEtat mauritanien unàmodèle de lâharmonie des relations arabo-africaines et une Nation apaisée qui assume pleinement sa double appartenance. Hommage au Président de lâUnion Africaine, lâhomme qui continue de provoquer les déchainements des passions des dirigeants du monde et fasciner son peuple. Quelques étapes du parcours de lâhomme aideraient àcerner la recette de son envergure inégalée. Né quatre ans avant lâindépendance, dans lâInchiri bucolique, peuplé dâhommes dignes et prodigues. Quelques souvenirs de lâenfant devenu Président des pauvres ressurgissent chez les compagnons dâune adolescence plus que apaisée. La pharmacienne Magatt Ndiadye se rappelle avec émotions de lâhumble garçon, toujours premier de la classe. Elle se souvient de son humour, sa discrétion et surtout sa détermination pour aller jusquâau bout de ce quâil pensait juste. Magatt a parlé ainsi dans la presse nationale qui nâa pas toujours était tendre avec celui qui a abolit ëàlâoffense au Chef dâEtatàû, ainsi que les délits dâemprisonnement des journalistes. Abdallah Fall arrache la parole avec ferveur pour décrire lâami qui se faisait respecter par les enseignants autant que les camarades de classe. Une enfance saine et surtout tendre au bord du fleuve Sénégal, fît naître chez lâhomme une conviction absolue que la Mauritanie est une Nation arc-en-ciel où cohabite une mosaïque culturelle qui fait son cachet. Lâofficier patriote fut traumatisé par les événements douloureux de la fin de la décennie quatre-vingt. On comprend dés lors son intérêtàpour clore le dossier du passif humanitaire, timidement ouvert en 2008. La Mauritanie connaitra alors une réelle réconciliation, dont le la a été donné par la célèbre prière de Kaédi, le 25 Mars 2009 et suivi par les opérations de rapatriement, jusquâau retour du dernier refugié le 25 Mars 2012. Ce futàëune fin heureuse dâune épreuve qui a failli ébranler la cohésion nationale û a déclaré triomphalement le Président Aziz. àë Le rapatriement est un succès et 24 000 Mauritaniens sont rentrés chez eux, en sécurité et dignité.û avait ajouté António Guterres, le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés. On entama alors lâétape de lâinsertion, avec la distribution des terres, lâindemnisation des victimes, lâoctroi de papiers dâétat-civil, la mise en place dâinfrastructures de base (écoles, postes de santé, points dâeau) dans les zones dâinstallation des rapatriés. Les autorités administratives locales ont reçu lâinstruction ferme de veiller àla quiétude de cette frange fragile de notre population, qui a souffert de la privation et de lâéloignement pendant deux longues décennies. Ce règlement du passif humanitaire nâa pas été du gout de certains opportunistes qui profitaient de certains avantages (asile politique en occident, soutien des organisations de droits de lâhomme⦠etc) sur le dos de ces victimes. Ils se sont alors rabattus sur lâenrôlement biométrique qui a inscrit la quasi-totalité des mauritaniens sur un registre sécurisé et conforme aux normes internationales. Leurs tentatives de sabotage et déstabilisation ont été mises ànu lors de la dernière marche Kaédi/Nouakchott quâils ont tenté de récupérer àdes basses fins politiciennes. Les représentants des rapatriés sâétaient rendu àNouakchott AVANT ladite marche et rencontré les autorités àcentrales, devant lesquelles ils ont présenté leur plateforme revendicative (manquement àlâEducation et lâétat civil). Le Ministre de lâenseignement Ba Ousmane, ainsi que le SG du ministère de lâintérieur Macina ont été délégué pour aplanir, dans lâimmédiat, aux difficultés soulevés par les représentants des rapatriés. Quelques jours plu tard, on annonça sans préambule lâinitiation dâune marche interurbaineà! Conformément àlâapproche de la Mauritanie Nouvelle en matière de libertés publiques et individuelles, la marche fut autorisée àentrer àNouakchott, tout couvert dâun cordon de sécurité. Les opportunistes et autres vandales se joignirent aux marcheurs pacifiques afin de saboter cette initiative. Des propriétés publiques et privées furent saccagées, même lâambassade de Mauritanie àParis ne fut pas épargnée et a subi une attaque sauvage par une horde dâ ââétudiantsââ sensés user de méthodes dâexpression beaucoup plus raffinées. A Nouakchott, la persévération de lâordre public a exigé lâintervention des brigades anti-émeuteà; A Paris, la police française a été obligée de procéder àlâarrestation de ces casseurs qui ne furent relaxés que grâce àlâintervention de lâambassadeur de la République. Ces tentatives trompeuses, ourdies par une poignée dâopportunistes, qui font de la discorde et de la zizanie, leur fonds de commerce. La réalité est làpour infirmer toute leurs propagandes fallacieuses. Personne nâest dupe⦠Mahmoud Ba Activiste politique |
Mercredi, 21 Mai 2014 22:12 |