Intronisation d’un député hors de l’Assemblée Nationale. |
Mais, ces derniers temps, il a été remarqué trois ou quatre intronisations de chefs de collectivités enàAdrar. En lâoccurrence des sous-ensembles de la tribu deAwlad Ghailane, Ould TeguediàààChinguetti,àould KhtèraàààAtaràet tout récemment celle du nouveau Chef deàArkeyne, Ould MalhaàààAtar, aussi. Tous ces chefs intronisés sont de la même tribu, pire de la même fraction. Et Les points communs entre ces intronisés dâune pratique en décadence sont divers : ils sont tous jeunes censés être tant intellectuels, acteurs politiques modernes que de perpétuer le tribalisme par des carcans traditionnels au lieu de faire la promotion des valeurs républicaines et nationalistes. Selon des observations sociologiques enàMauritanie, depuis lâindépendance, aucune intronisation publique de chefs traditionnels nâa été célébrée avec des cérémonies grandioses, festives et somptueuses, après les décès des Chefs de tribus de notoriété nationale et sous-régionale. Comble du ridicule, dans un monde moderne, un député élu il y a quelques mois sâinvestit ces derniers jours dans des festivals ààAtarààla tète des tribus et des ethnies. Dans ce contexte, quelle est lâutilité dâun Etat qui accepte et favorise de telles pratiques révolues, néfastes àla promotion de la démocratie, àlâépanouissement social car elles accentuent la dépendance de lâindividu àla collectivité tribale plutôt quâàlâEtat. Dâoù, une oppression physique ou morale intolérable du groupe sur lâindividu. En ce sens quâIl nâest pas toujours aisé de respecter Ces pratiques passéistes en toutes circonstances tellement quâelles sont inadaptées àla vie moderne. Par conséquent, quel est lâintérêt de ce maintien pour lâindividu ? Pour le groupe, pour la société ? A quel besoin, nécessité répond cette pratique ancestrale ? Pour rappel, Dans les années 60, il y a eu ààNouakchott, un rassemblement tribal après lequel le gouvernement dâantan a limogé tous les cadres supérieurs qui y avaient participé. Même si Actuellement, le pouvoir a délaissé la chefferie traditionnelle tribale et a favorisé lâémergence dâune nouvelle classe politique intellectuelle, les nouveaux chefs tribaux intronisés marquent-ils un refus de sâadapter aux mutations sociales et politiques prônés par lâactuel gouvernement et dont leurs collectivités sont les plus grandes bénéficiaires. Ce député qui est censé légiférer les lois qui assurent lâégalité entre tous les citoyens mauritaniens, les progrès sociaux, démocratiques, par son élection chef de fraction tribale ignore sa noble mission de parlementaire du peuple. Et Les interrogations qui se posent : pourquoiàHamoud Ould Malha, député de Zoueratt, nâorganise pas cette cérémonie sociale et politique dans son fief natal alors que lui et ses cousins prétendaient être les seuls autochtones de la wilaya deàTiris zemmouràet doivent être les seuls aspirants aux postes politiques et électifs ? Donc, la question que pose les habitants deàZouerateà: quelle est la différence entre le député sortantàWane Seydouànatif deàDar El Barkaà(Brakna) et lâactuel députéàHamoud Ould Malhaànatif deàRâkeyneà(Adrar) ? Ne sont-ils pas tous deux des mauritaniens ? àSource :àCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. àvia: cridem |
Lundi, 26 Mai 2014 13:42 |