Quelques soixante-douze heures avant le championnat de tir, prévu et programmé, l’autorité administrative du Hood El Gharbi ont annulé cette activité, qui devait se dérouler sur fond dufestival d’Aioun prévu du 28 au 30 août 2013. Ce n’est ni le mauvais temps, ni tout autre facteur objectif qui a provoqué cette décision pour le moins déconcertante.
Si la toute- nouvelle ministre de la jeunesse fait face à un imbroglio juridique comme baptême de feu, l’ambiance festive et sportive du très bel hivernage hodhien ne mérite pas de recevoir des balles perdue. Le problème qui oppose le président sortant et le candidat à sa succession doit être réglé dans le calme et dans les règles de l’art.
L’arrêt de cet évènement déjà programmé et pour lequel tout est fin prêt constitue une déception, voire un choc pour tous les sportifs de la Mauritanie.
Les tireurs seront frustrés (trois cents ont déjà pris la route), les artistes déconcertés, les vendeurs seront remerciés. Force est pour les pauvres qui voulaient arrondir la fin du mois de rentrer bredouilles et penauds chez eux.
En tant que cadre natif de cette ville et ancien capitaine de l’équipe de la ville d’Aioun, dont j’exprime ici l’amertume, je demande aux autorités compétentes de surseoir à cette décision, qui fait fatalement mal aux sportifs, aux touristes, aux commerçants, aux pauvres...
Brahim Ould Bakar Ould Sneiba
Ecrivain et journaliste
Source : Le Divan (Mauritanie)
via:http://www.cridem.org |
Mardi, 27 Août 2013 16:29 |