Depuis l’indépendance en 1960, l’Etat mauritanien a développé une politique raciste discriminant et marginalisant l’entité négro-africaine, au profit des Beidanes (arabo-berbères). Sous les régimes successifs, le racisme d’Etat n’a cessé de s’exacerber.
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Il suffit de débrider les citoyens pour voir une nation ensemble. L’instant d’un match de football (le sport roi dit-on !) et une fibre bouge au point que le président lui-même se sent obligé de soulever le pied simulant une passe ou d’applaudir à rompre les dernières énergies qui lui restent encore après les balles perdues. Les deux tirs on atteint leur cible et la nation « endormie » s’est brusquement réveillée dans un seul élan pour fêter une équipe (un game dans son sens de jeu). Voilà ce que vaut une nation.
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Seuls ceux qui n’ont rien appris de l’histoire ou ne tirent aucune leçon de celle-ci pourraient croire qu’une population l’humiliée, méprisée pouvait demeurer toujours dans le renoncement de ses droits légitimes et la soumission à l’arbitraire.
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Les émeutes de Kaédi pouvaient, effectivement, replonger la Mauritanie, dans les années de braise.
En parlant de la cause de ces récents événements, qui ont eu lieu à Kaédi, nombreux sont ceux qui ont parlé de fait « anodin » ou, et surtout, d’«incident banal » .
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Avant d’aborder la question des langues nationales, il est important de faire un bref rappel et une mise au point du dernier article portant sur la question de langue(s) officielle(s) (1) dont celui-ci n’est qu’une suite.
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Pour choisir un chef, il faut toujours suivre son regard, car c’est dans son regard que se trouvent logées toutes ses capacités à diriger, le processus et la durée de sa maturation, enfin sa vraie nature tout au bout du chemin parcouru avec lui. Même si l’accompagnement n’a duré qu’une petite heure. Elle renseigne toujours. Car des traces subsistent et on se les remémore toujours. Elles sont insidieuses.
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Le 7 juillet à Kaédi une querelle entre un jeune maure, employé dans une boutique au marché et une femme halpulaar, vendeuse en face de la boutique, suscite de vives tensions. Intervention de forces de l’ordre. Les affrontements font rage. Les arrestations aussi. Jusqu’au 11 juillet, le nombre de personnes interpellées atteint 26.
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EnMauritanie, la question des langues, de façon générale, constitue un réel et véritable enjeu problématique et emblématique. La position de ce pays (entre les deux mondes africains – Blanc et Noir, entre plusieurs univers linguistiques - l’appartenance à la langue arabe héritée de la religion unique dans ce pays à savoir l’Islam, et dans un autre versant, l’attachement au français, fruit de la colonisation - et sans oublier les langues nationales des différentes ethnies - hassanya, peulh, soninké et wolof) le place dans une situation complexe et délicate au niveau linguistique.
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Au mois de janvier 2012, j'ai publié des observations sous le titre "Les forces et les faiblesses de la nouvelle loi de la CENI". Depuis, j'ai reçu des dizaines de courriels de la Mauritanie, mais aussi de notre diaspora, me demandant des éclaircissements quand au pouvoir d'enclenchement des élections et sur l'imputabilité des la CENI.
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Souvent, les rôles et les contributions des femmes, à travers le monde et dans différents domaines, sont négligés, oubliés, mésestimés voire balayés de l’histoire. Concernant les femmes mauritaniennes, certaines en tout cas, elles jouent de louables rôles au sein du processus de la médiation culturelle et nationale. Et ces rôles louables sont aussi bien joués dans le passé (durant les conflits que la Mauritanie a connus, surtout ceux de 89) que dans le présent (il y a toute une mobilisation féminine).
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